Les capitaux privés volent la vedette sur le marché intermédiaire américain
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Par-delà les marchés publics, il y a un nouveau venu dans le paysage - en quelque sorte.
Il s’agit des capitaux privés. Cette source de financement existe depuis des décennies, mais la convergence de facteurs allant de la volatilité des marchés publics frôlant le territoire baissier aux craintes de stagflation et de récession en a fait le segment de la finance qui progresse le plus rapidement, surtout aux États-Unis.
Provenant de bureaux familiaux, de particuliers fortunés, de caisses de retraite publiques mondiales, de fonds souverains, de commanditaires et de certains assureurs, les investissements de capitaux privés dépassent 19 000 milliards de dollars, et ce chiffre est appelé à croître de façon exponentielle alors que ces investisseurs cherchent à déployer une surabondance de capitaux patients sur le marché intermédiaire américain pour financer la prochaine génération des sociétés de croissance du pays.
« Le marché américain est si profond que tous les investisseurs de capitaux privés du monde veulent y participer », souligne Sandra Taube Godard, directrice générale des capitaux privés à BMO Marchés des capitaux. En poste à Toronto, cette spécialiste du sujet note que les caisses de retraite canadiennes sont à l’avant-garde des caisses de retraite publiques mondiales qui adaptent leurs stratégies pour saisir les occasions d’investir dans des sociétés américaines.
« Il n’y a jamais eu autant de capitaux privés à investir. Fuyant la volatilité des marchés publics et tournant le dos à la croissance pour la croissance, les investisseurs voudront de plus en plus s’associer à des sociétés du marché intermédiaire qui sont à l’abri de la récession et de la stagflation », précise Grant Thompson, directeur général des capitaux privés à BMO Marchés des capitaux, qui gère le groupe des solutions de capital alternatives de BMO avec Sandra Godard.
Godard et Thompson comptent parmi le nombre croissant de banquiers chargés de nouer des partenariats entre les investisseurs de capitaux privés et les sociétés américaines à moyenne capitalisation, en majorité non cotées en bourse, qui cherchent à mobiliser des capitaux de croissance à long terme en évitant les marchés publics.
Une croissance démultipliée
Plusieurs facteurs se combinent pour rendre les capitaux privés plus attrayants que les marchés publics pour les entreprises américaines en quête de capital, y compris la volatilité boursière, l’inflation la plus forte des dernières décennies et les perspectives de stagflation ou de récession.
Grant Thompson estime qu’environ 50 000 sociétés appartiennent à la tranche supérieure du marché intermédiaire aux États-Unis, plusieurs d’entre elles affichant des revenus de plus d’un milliard de dollars. Ces entreprises sont dirigées par des équipes compétentes et cherchent un financement à long terme pour acquérir des concurrents dans un marché de plus en plus disloqué.
« Une tempête se profile, ajoute Grant Thompson. Une foule d’entreprises vont bouger dans une conjoncture où tout le monde est dans l’expectative. »
Le financement privé attire ces sociétés en raison de caractéristiques qui le distinguent des marchés publics. Ainsi, les partenaires de capitaux privés ne veulent pas restructurer les entreprises et les revendre rapidement; ils sont plutôt prêts à prendre des participations minoritaires et à investir sur l’ensemble de la structure de capital et selon un horizon s’étendant parfois sur des décennies.
« Ces investisseurs minoritaires patients à long terme ne désirent pas intervenir dans la gestion de l’entreprise, parce que celle-ci va très bien », précise Sandra Godard.
« Les investisseurs de capitaux privés apprendront à connaître les sociétés et attendront le moment voulu pour leur demander ce dont elles ont besoin et à quelle échéance », ajoute-t-elle, en soulignant que les capitaux privés offrent aux entreprises un guichet unique où elles peuvent intégrer des structures de financement adaptées à leur équipe dirigeante, à leur modèle d’affaires et aux occasions qu’elles veulent saisir. « Les investisseurs feront des mises de fonds minoritaires sous forme de capitaux d’emprunt ou de participation pour aider les sociétés à croître ou à se réorienter, soit à l’interne, soit en achetant un concurrent. »
Le vent dans les voiles
Enfin, et ce n’est pas le moins important, les capitaux privés bénéficient d’une dynamique favorable. Une déferlante de capitaux cherche des débouchés au moment précis où les marchés publics trébuchent. En juin, les actions américaines sont entrées en territoire baissier pour la première fois depuis la grande crise financière et la Réserve fédérale américaine a relevé son taux directeur de 0,75 point, une première depuis 1994, et promis des hausses de taux subséquentes. En juillet, la Fed a relevé les taux de 0,75 point supplémentaire.
Il y a une masse de capitaux privés à investir, dont la plus grande partie s’orientera naturellement vers le marché le plus étendu, le plus mature et le plus juridiquement stable du monde
Les sociétés du marché intermédiaire américain entendant dire que certaines des leurs ont profité d’un investissement d’une immense caisse de retraite publique étrangère, comme l’OIRPC canadien qui gère un actif de 500 milliards de dollars, elles s’éveillent à un réservoir de capitaux dont beaucoup ignoraient l’existence. « Quand les présentations et les opérations se chiffrent par centaines, le mot commence à se passer et cela va s’amplifier dans la conjoncture économique de demain, explique Grant Thompson, en ajoutant que cette dynamique est renforcée par le lent désengagement des investisseurs des marchés publics – il y a deux fois moins d’inscriptions en bourse qu’il y a 20 ans aux États-Unis - malgré l’augmentation de la richesse mondiale. Les investisseurs privés sont certes toujours présents sur les marchés publics, mais le pourcentage de leur portefeuille qu’ils y consacrent n’a cessé de baisser au profit des placements privés.
« Le message passe », souligne Grant Thompson.
Partenariats avec des banques commerciales
Les banques actives aux États-Unis, y compris BMO, réagissent à cette tendance et tirent parti de leurs liens de longue date avec les entreprises clientes du marché intermédiaire pour négocier des ententes entre ces dernières et des bureaux familiaux et particuliers fortunés américains et des caisses de retraite publiques mondiales.
« Avec tous ces capitaux en quête d’idées, la capacité de négocier des placements est la ressource la plus rare et la plus précieuse, affirme Sandra Godard, qui s’est bâtie une carrière en faisant affaire avec les caisses de retraite canadiennes. Les banques qui ont une large clientèle d’entreprises, notamment dans les moyennes capitalisations, disposent d’un avantage structurel à ce chapitre. »
Les caisses de retraite et autres investisseurs de capitaux privés veulent de plus en plus faire appel aux banques pour nouer des liens et conclure des ententes avec des entreprises sans devoir participer à des enchères coûteuses.
De leur côté, les entreprises de la tranche supérieure du marché intermédiaire désirent mettre à profit les relations et l’expérience des grands fonds privés qui peuvent les aider à trouver des synergies avec d’autres sociétés de leur portefeuille, au pays comme à l’étranger.
Des thèmes en évolution
À l’avenir, les investisseurs de capitaux privés s’orienteront vraisemblablement vers des entreprises à l’abri des récessions qui produisent des biens et services essentiels, comme l’alimentation durable, et sont en mesure de répercuter les hausses de prix sur les consommateurs.
« Ces investisseurs n’ont pas à trouver le prochain Uber ou la prochaine Tesla, explique Grant Thompson, mais ils veulent trouver l’entreprise qui inventera une nouvelle façon d’emballer et d’expédier des aliments, puisque les gens devront toujours manger. »
Les changements climatiques et la transition énergétique font aussi partie des nouvelles tendances incontournables dans le monde des placements.
« Aux États-Unis, les changements climatiques vont surtout se traduire par une immense pression sur des infrastructures comme le réseau électrique », affirme Grant Thompson, qui prédit une forte croissance aux sociétés offrant des biens et des services liés à l’offre, à la distribution et au transport de l’électricité, allant jusqu’aux fabricants de transformateurs et de génératrices.
« Personne ne doute que nous allons utiliser plus d’énergie à l’avenir, dit-il, et tous nos investisseurs croient fermement à la réalité des changements climatiques. »
Parmi les autres thèmes à long terme dans la ligne de mire des investisseurs de capitaux privés, on retrouve notamment les services à une population vieillissante – des soins pour animaux de compagnie aux croisières, les transports et les services ferroviaires, la sécurité des chaînes d’approvisionnement et l’immobilier commercial.
Un moment à saisir
On ne saurait assez souligner l’ampleur des occasions qui s’offrent aux sociétés du marché intermédiaire ayant les ressources nécessaires pour croître.
Ces entreprises sont restées sur la touche ces dernières années, s’abstenant de participer à l’activité frénétique qui a vu les SAVS (sociétés d’acquisition à vocation spécifique) faire irruption sur la scène et les annonces publiques de fusions et acquisitions atteindre un sommet historique en 2021.
Qui dit volatilité dit opportunité, et Godard et Thompson croient que cet adage se vérifiera dans la nouvelle conjoncture macroéconomique. Les sociétés du marché intermédiaire profiteront de la dislocation du marché pour acheter des concurrents si elles ont accès au financement voulu.
Le phénomène ne se limite pas aux États-Unis – la forte inflation oblige les banques centrales du monde entier à relever rapidement leurs taux d’intérêt – mais la meilleure façon d’en profiter consiste sans doute à investir dans les sociétés américaines qui sont le pivot de la première économie mondiale où elles procurent la majorité des emplois et créent l’essentiel des biens.
« Il y a une masse de capitaux privés à investir, dont la plus grande partie s’orientera naturellement vers le marché le plus étendu, le plus mature et le plus juridiquement stable du monde », conclut Grant Thompson.
Les capitaux privés volent la vedette sur le marché intermédiaire américain
Directeur général, Capitaux privés
Grant Thompson est un professionnel chevronné des capitaux privés qui a travaillé pour une variété d’organisations. Il a oc…
Grant Thompson est un professionnel chevronné des capitaux privés qui a travaillé pour une variété d’organisations. Il a oc…
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Par-delà les marchés publics, il y a un nouveau venu dans le paysage - en quelque sorte.
Il s’agit des capitaux privés. Cette source de financement existe depuis des décennies, mais la convergence de facteurs allant de la volatilité des marchés publics frôlant le territoire baissier aux craintes de stagflation et de récession en a fait le segment de la finance qui progresse le plus rapidement, surtout aux États-Unis.
Provenant de bureaux familiaux, de particuliers fortunés, de caisses de retraite publiques mondiales, de fonds souverains, de commanditaires et de certains assureurs, les investissements de capitaux privés dépassent 19 000 milliards de dollars, et ce chiffre est appelé à croître de façon exponentielle alors que ces investisseurs cherchent à déployer une surabondance de capitaux patients sur le marché intermédiaire américain pour financer la prochaine génération des sociétés de croissance du pays.
« Le marché américain est si profond que tous les investisseurs de capitaux privés du monde veulent y participer », souligne Sandra Taube Godard, directrice générale des capitaux privés à BMO Marchés des capitaux. En poste à Toronto, cette spécialiste du sujet note que les caisses de retraite canadiennes sont à l’avant-garde des caisses de retraite publiques mondiales qui adaptent leurs stratégies pour saisir les occasions d’investir dans des sociétés américaines.
« Il n’y a jamais eu autant de capitaux privés à investir. Fuyant la volatilité des marchés publics et tournant le dos à la croissance pour la croissance, les investisseurs voudront de plus en plus s’associer à des sociétés du marché intermédiaire qui sont à l’abri de la récession et de la stagflation », précise Grant Thompson, directeur général des capitaux privés à BMO Marchés des capitaux, qui gère le groupe des solutions de capital alternatives de BMO avec Sandra Godard.
Godard et Thompson comptent parmi le nombre croissant de banquiers chargés de nouer des partenariats entre les investisseurs de capitaux privés et les sociétés américaines à moyenne capitalisation, en majorité non cotées en bourse, qui cherchent à mobiliser des capitaux de croissance à long terme en évitant les marchés publics.
Une croissance démultipliée
Plusieurs facteurs se combinent pour rendre les capitaux privés plus attrayants que les marchés publics pour les entreprises américaines en quête de capital, y compris la volatilité boursière, l’inflation la plus forte des dernières décennies et les perspectives de stagflation ou de récession.
Grant Thompson estime qu’environ 50 000 sociétés appartiennent à la tranche supérieure du marché intermédiaire aux États-Unis, plusieurs d’entre elles affichant des revenus de plus d’un milliard de dollars. Ces entreprises sont dirigées par des équipes compétentes et cherchent un financement à long terme pour acquérir des concurrents dans un marché de plus en plus disloqué.
« Une tempête se profile, ajoute Grant Thompson. Une foule d’entreprises vont bouger dans une conjoncture où tout le monde est dans l’expectative. »
Le financement privé attire ces sociétés en raison de caractéristiques qui le distinguent des marchés publics. Ainsi, les partenaires de capitaux privés ne veulent pas restructurer les entreprises et les revendre rapidement; ils sont plutôt prêts à prendre des participations minoritaires et à investir sur l’ensemble de la structure de capital et selon un horizon s’étendant parfois sur des décennies.
« Ces investisseurs minoritaires patients à long terme ne désirent pas intervenir dans la gestion de l’entreprise, parce que celle-ci va très bien », précise Sandra Godard.
« Les investisseurs de capitaux privés apprendront à connaître les sociétés et attendront le moment voulu pour leur demander ce dont elles ont besoin et à quelle échéance », ajoute-t-elle, en soulignant que les capitaux privés offrent aux entreprises un guichet unique où elles peuvent intégrer des structures de financement adaptées à leur équipe dirigeante, à leur modèle d’affaires et aux occasions qu’elles veulent saisir. « Les investisseurs feront des mises de fonds minoritaires sous forme de capitaux d’emprunt ou de participation pour aider les sociétés à croître ou à se réorienter, soit à l’interne, soit en achetant un concurrent. »
Le vent dans les voiles
Enfin, et ce n’est pas le moins important, les capitaux privés bénéficient d’une dynamique favorable. Une déferlante de capitaux cherche des débouchés au moment précis où les marchés publics trébuchent. En juin, les actions américaines sont entrées en territoire baissier pour la première fois depuis la grande crise financière et la Réserve fédérale américaine a relevé son taux directeur de 0,75 point, une première depuis 1994, et promis des hausses de taux subséquentes. En juillet, la Fed a relevé les taux de 0,75 point supplémentaire.
Il y a une masse de capitaux privés à investir, dont la plus grande partie s’orientera naturellement vers le marché le plus étendu, le plus mature et le plus juridiquement stable du monde
Les sociétés du marché intermédiaire américain entendant dire que certaines des leurs ont profité d’un investissement d’une immense caisse de retraite publique étrangère, comme l’OIRPC canadien qui gère un actif de 500 milliards de dollars, elles s’éveillent à un réservoir de capitaux dont beaucoup ignoraient l’existence. « Quand les présentations et les opérations se chiffrent par centaines, le mot commence à se passer et cela va s’amplifier dans la conjoncture économique de demain, explique Grant Thompson, en ajoutant que cette dynamique est renforcée par le lent désengagement des investisseurs des marchés publics – il y a deux fois moins d’inscriptions en bourse qu’il y a 20 ans aux États-Unis - malgré l’augmentation de la richesse mondiale. Les investisseurs privés sont certes toujours présents sur les marchés publics, mais le pourcentage de leur portefeuille qu’ils y consacrent n’a cessé de baisser au profit des placements privés.
« Le message passe », souligne Grant Thompson.
Partenariats avec des banques commerciales
Les banques actives aux États-Unis, y compris BMO, réagissent à cette tendance et tirent parti de leurs liens de longue date avec les entreprises clientes du marché intermédiaire pour négocier des ententes entre ces dernières et des bureaux familiaux et particuliers fortunés américains et des caisses de retraite publiques mondiales.
« Avec tous ces capitaux en quête d’idées, la capacité de négocier des placements est la ressource la plus rare et la plus précieuse, affirme Sandra Godard, qui s’est bâtie une carrière en faisant affaire avec les caisses de retraite canadiennes. Les banques qui ont une large clientèle d’entreprises, notamment dans les moyennes capitalisations, disposent d’un avantage structurel à ce chapitre. »
Les caisses de retraite et autres investisseurs de capitaux privés veulent de plus en plus faire appel aux banques pour nouer des liens et conclure des ententes avec des entreprises sans devoir participer à des enchères coûteuses.
De leur côté, les entreprises de la tranche supérieure du marché intermédiaire désirent mettre à profit les relations et l’expérience des grands fonds privés qui peuvent les aider à trouver des synergies avec d’autres sociétés de leur portefeuille, au pays comme à l’étranger.
Des thèmes en évolution
À l’avenir, les investisseurs de capitaux privés s’orienteront vraisemblablement vers des entreprises à l’abri des récessions qui produisent des biens et services essentiels, comme l’alimentation durable, et sont en mesure de répercuter les hausses de prix sur les consommateurs.
« Ces investisseurs n’ont pas à trouver le prochain Uber ou la prochaine Tesla, explique Grant Thompson, mais ils veulent trouver l’entreprise qui inventera une nouvelle façon d’emballer et d’expédier des aliments, puisque les gens devront toujours manger. »
Les changements climatiques et la transition énergétique font aussi partie des nouvelles tendances incontournables dans le monde des placements.
« Aux États-Unis, les changements climatiques vont surtout se traduire par une immense pression sur des infrastructures comme le réseau électrique », affirme Grant Thompson, qui prédit une forte croissance aux sociétés offrant des biens et des services liés à l’offre, à la distribution et au transport de l’électricité, allant jusqu’aux fabricants de transformateurs et de génératrices.
« Personne ne doute que nous allons utiliser plus d’énergie à l’avenir, dit-il, et tous nos investisseurs croient fermement à la réalité des changements climatiques. »
Parmi les autres thèmes à long terme dans la ligne de mire des investisseurs de capitaux privés, on retrouve notamment les services à une population vieillissante – des soins pour animaux de compagnie aux croisières, les transports et les services ferroviaires, la sécurité des chaînes d’approvisionnement et l’immobilier commercial.
Un moment à saisir
On ne saurait assez souligner l’ampleur des occasions qui s’offrent aux sociétés du marché intermédiaire ayant les ressources nécessaires pour croître.
Ces entreprises sont restées sur la touche ces dernières années, s’abstenant de participer à l’activité frénétique qui a vu les SAVS (sociétés d’acquisition à vocation spécifique) faire irruption sur la scène et les annonces publiques de fusions et acquisitions atteindre un sommet historique en 2021.
Qui dit volatilité dit opportunité, et Godard et Thompson croient que cet adage se vérifiera dans la nouvelle conjoncture macroéconomique. Les sociétés du marché intermédiaire profiteront de la dislocation du marché pour acheter des concurrents si elles ont accès au financement voulu.
Le phénomène ne se limite pas aux États-Unis – la forte inflation oblige les banques centrales du monde entier à relever rapidement leurs taux d’intérêt – mais la meilleure façon d’en profiter consiste sans doute à investir dans les sociétés américaines qui sont le pivot de la première économie mondiale où elles procurent la majorité des emplois et créent l’essentiel des biens.
« Il y a une masse de capitaux privés à investir, dont la plus grande partie s’orientera naturellement vers le marché le plus étendu, le plus mature et le plus juridiquement stable du monde », conclut Grant Thompson.
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